Nous nous réunissions en la période du 31 Mars au 3 Avril pour participer à l’UNIV, qui est un rassemblement de milliers d’étudiants du monde entier pour la semaine sainte à Rome. Mais impossible de se rendre à Rome, faute de la pandémie mondiale. Dans l’optique de permettre aux jeunes fréquentant ses moyens de formation de tirer profit matériellement et spirituellement de cette semaine sainte, le Centre Culturel Comoé décide d’organiser son UNIV made in Comoé. Les mots-clés de ce temps de recueillement étaient : Corps & Âme. Nous étions loin de Rome mais comme on le sait : « Tous les chemins mènent à Rome ». Nous avons emprunté le chemin de la technologie pour débuter l’UNIV avec le Père comme on appelle affectueusement le prélat de l’Opus Dei, Fernando Ocáriz, qui répondait à plusieurs questions de jeunes repartis sur le globe. Et nous avons emprunté ce même chemin le dernier jour de l’UNIV pour être avec le Pape François pour la bénédiction Urbi et Orbi.

Toutefois, plusieurs activités ont eu lieu dans notre beau Fleuve Comoé, en union avec le Pape et le Père. Découvrons ces séances de travail, ces moments de prière, ces invités et cette ambiance de folie qui ont marqué l’UNIV made in Comoé à travers les yeux de quelques participants.

Les séances de travail se sont déroulées tout le long du triduum pascal. La première eut lieu le Jeudi 1er Avril 2021 avec pour thème : s’impliquer, urgence de la formation. Il était question d’apprendre à se donner corps et âme dans l’accomplissement de nos charges, particulièrement celles qui nous sont données par le Centre Culturel Comoé. La deuxième séance, donnée par l’abbé Landry aumônier du centre, eut lieu le Vendredi 2 Avril et portait sur l’éducation de l’affectivité. En effet, l’affectivité, qui représente l’ensemble des réactions psychiques ou sentimentales de l’individu face au monde extérieur, n’est ni bonne ni mauvaise. Mais selon qu’elle relève ou non de la raison, il y en a en elle bien ou mal morale. L’éducation de l’affectivité nous entraîne donc à être stable émotionnellement, ce qui maximise les chances de poser les bonnes actions au lieu des mauvaises. La dernière séance de travail fut celle du Samedi 3 Avril qui avait pour thème le corps, l’âme et le sexe. Cette séance a permis de comprendre d’entre le corps et l’âme, lequel de ces attributs définit mieux l’homme. Il nous est recommandé de privilégier ce qui est pérenne, relativement bref et passager. Par conséquent, en insistant sur les points qui nous font fléchir, lors de nos méditations, nous pourrions certainement baliser nos attitudes vis-à-vis du sexe opposé. Et ce toujours en offrande à Notre Père qui est aux cieux.

Lionel

Parlons des moments de prière durant l’UNIV. Nous avons participé à différents types de prières notamment, les méditations, les offices, le chapelet et les examens de conscience que nous faisions chaque soir avant le coucher, pour faire le bilan de la journée écoulée et prendre des résolutions pour le jour suivant. Les méditations (données par les prêtres), nous plongeaient dans une véritable communion avec Dieu. Aussi, les offices permettaient-ils de prier également à travers les célébrations du Jeudi Saint, du vendredi Saint et de la veillée Pascale. Et le chapelet était récité tous les jours de l’UNIV. Ce fut pour nous de véritables temps de recueillement auprès du Seigneur, alors qu’il allait mourir pour nos péchés sur la Croix.

Francis

Invités… non, c’étaient des invités de marque. Nous avons reçu la visite de trois hommes, aussi passionnants les uns que les autres. Ce fut Monsieur Djibril DAO, Monsieur Janvier KOUASSI et le vicaire régional de l’OPUS DEI, l’abbé SISSOKO. Trois figures de marque pour trois jours exceptionnels. Nous avons d’abord reçu Monsieur Djibril DAO, qui est journaliste de formation et actuel Directeur de l’école des familles Makoré. Nous ne formons pas des génies, nous formons de bonnes personnes pour une meilleure société. C’étaient là, les mots de notre convive ; des mots qui nous rappelaient que pour une meilleure société, il fallait une jeunesse bien formée. Et l’éducation, ce n’est pas avoir les meilleures notes aux contrôles ou être premier de la classe, c’est avant tout savoir servir les autres, aimer, apprendre à donner et à se sacrifier. Nous comprîmes donc l’urgence de la formation. Le deuxième jour, nous eûmes la visite de Monsieur Janvier KOUASSI, chargé du patrimoine à CREPMF. Il nous a entretenu sur son quotidien ordinaire, qui a une teinte d’extraordinaire. En effet, joindre le travail omniprésent et les moments de prière paraît impossible pour certains jeunes. Non, rien n’est impossible, il suffit juste de volonté et d’organisation nous a-t-il dit. Apprendre à être organisé et constant, voilà comment nous réussirons à joindre notre vie professionnelle et notre vie de prière. Et le dernier invité que nous reçûmes fut l’abbé SISSOKO avec qui nous avons échangé sur les questions de la vocation. Lors de sa présentation, il nous faisait part des différents avantages que l’on retrouve lorsqu’on suit sa vocation. Telle la sensation d’être déchargé de la peur de faire le mauvais choix. Ainsi dit, la réussite de la vie de l’Homme est aussi conditionnée par la découverte de sa vocation.

Hamilton

Que dire de l’ambiance de l’UNIV… tout simplement inoubliable. Elle a débuté dans une ambiance plutôt douce, paisible, comme si l’on gardait son énergie pour les jours à venir. Ce fut alors anodin lorsque l’atmosphère grimpait au fil des heures et des jours. L’ambiance fut en vrai rocambolesque, en fonction des activités et des rencontres. D’une part, une ambiance de recueillement, de méditation a jalonné ses trois jours. Les messes, les méditations, et les séances de travail se déroulaient dans une atmosphère plus douce, propice à l’écoute et à l’apprentissage. D’autre part, c’était une ambiance festive et de folie. Éclats de rire, blagues, compétitions, partages de repas, rythmaient chaque journée. Le samedi fut l’apothéose avec le show de l’UNIV. Un DJ spécial pour l’occasion, qui nous a fait plus que danser. Prestations, concours de danse, ballets, ont parfumé la soirée. Comme dirait le jeune ivoirien, on s’est enjaillés.

Michaël

Nous conclurons en disant que l’UNIV était une expérience unique, inoubliable, avec son charme instructif, pieux et ses couleurs roboratives. Être solide dans une société liquide, voilà ce que nous retenons de l’UNIV 2021 made in Comoé.