Lesbienne, Gay, Bisexuelle, Transsexuel, Queer, Intersexuel ; c’est par la définition du sigle LGBTQ+I que débuta le cours de théologie, présidé par L’abbé Landry GBAKA-BRÉDÉ aumônier du Centre Culturel Comoé ; auquel je pris part avec un grand intérêt.

En effet, LGBT est un groupe de gens perverti qui veulent pervertir tout le monde. C’est un mouvement qui a plus d’un siècle d’histoire et qui se bat contre les discriminations disent-ils. Ils représentent 2,5 – 4% hommes et 1,5 – 2% femmes dans le monde avec une très forte présence à travers les médias et les réseaux sociaux.

De plus, l’homosexualité est une attirance sexuelle prédominante ou exclusive pour des personnes de même sexe, qui se poursuit au-delà de l’adolescence. C’est un trouble de l’identité sexuelle, un désir sexuel désordonné.

Ainsi LGBT et homosexuel sont-ils différents car tous les homosexuels ne se reconnaissent pas membre de LGBT. Certains ne sont pas militant.

J’ai pu également comprendre la différence entre expérience homosexuelle et l’orientation homosexuelle car il existe une grande différence entre ses deux notions. En effet, l’expérience homosexuelle regroupe : le choix d’objet homosexuel, besoin d’être en relation avec des personnes de même sexe, processus classique reçu inconsciemment par tous les sujets, nécessité d’identification aux personnes de même sexe pour confronter son identité sexuelle et Orientation homosexuelle regroupe : l’homosexualité, érotisation de la relation avec des personnes de même sexe, refus de l’identification sexuelle, différence entre homosexualité féminine et masculine, importance des images sexuelle.

De surcroît, « garçon manqué » et « fille manquée » ne sont pas synonymes d’homosexualité. Il y a de vrai garçon qui sont homosexuel. L’homosexualité n’a pas une origine génétique.

On pourrait aussi se demander où vient cette attirance sexuelle ? Question très compliqué et difficile à expliquer. En tout cas chacun à son histoire. Mais certains comportements ou actes pourraient favorisés l’homosexualité. Ainsi, Tout ce qui propose dans une famille à l’enfant des images parentales mal individualisées sexuellement, tout ce qui dans une éducation et une société supprime la différenciation sexuelle favoriseraient cette tendance.

En définitive, Homosexualité n’est pas un critère de catégorisation (on ne parle plutôt de personne homosexuelle et non d’homosexuel), l’homosexualité n’est pas source de civilisation, l’homosexualité n’est pas une réalité transmissible par l’éducation, elle n’est pas source d’achèvement de la sexualité humaine mais une intrigue psychique.

La séance du jour s’achevât sur quelques notes recueillies dans le Catéchisme de l’Église Catholique aux points 2358 et 2359 au grand bonheur des participants qui s’avent maintenant comme se comporter devant des cas de comportements homosexuels :

« Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.

Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne. »

                                                                                                                                                                                                                            Noël CAMARA