« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme, certes, mais géographie sans pratique n’est que néguentropie volontaire », affirmait l’un de nos condisciples.

La géographie du grec ‘‘géo ’’ : terre ; et ‘‘graphein ’’ : dessin ou étude est au sens classique l’étude de la terre. Dans un sens plus large, elle a pour objet l’étude des phénomènes humains, physiques et biologiques qui se produisent sur le globe terrestre.

C’est une discipline qui se veut plus pratique que théorique. Qui dit pratique, dit contact direct avec le substrat. Ce substrat du géographe par excellence est l’ESPACE ; mais, aussi le maniement des nouvelles technologies ; en vue d’adapter les offres du domaine de la géographie aux réalités du monde moderne. Un monde où les besoins devenus pléthoriques et exigeants à la fois la pointe de la technologie, ne peuvent plus être satisfaits par les méthodes de la vielle école. C’est-à-dire la production de cartes à la main sur supports analogiques. En outre, une ouverture à l’informatique s’impose !

Contexte, d’où est née une compétence technique recouverte par la notion de SIG. Entendez par là : Science de l’Information Géographique.  Science de la collecte, du stockage, du traitement, de l’analyse, de la gérance et de la présentation de tous types de données possédant les composantes spatiales et géographiques. Devenues incontournables dans le domaine de la cartographie – donc de la géographie -, elles permettent la production de cartes interactives pour la prise de décision rapide en vue du solutionner des problématiques géospatiales.

Ces compétences sont si cruciales, qu’aujourd’hui l’employabilité des jeunes diplômés en géographie est tributaire de leur maîtrise des outils cartographiques tels que :  Qgis, Arcgis, Cartolander, Cart@jour, Edipocket, Editop, etc.

Conscient de cette réalité, le club de géographie G+ du Centre Culturel Comoé a initié une formation de ses membres sur ces outils afin de faciliter leur insertion professionnelle.

Dénommée CARTOSPRINT, elle a principalement porté sur le logiciel Qgis avec d’autres logiciels et applications complémentaires (Qfield, Locusgis, Measurer, Google Earth, Sw maps, streetview, etc.).

Les jeunes cartographes assistés par Kambiré Modeste et Henri Joël Kra Kouamé, ont pris part les samedis matins aux sessions de cette formation qui a duré deux mois et demi (décembre 2020 à février 2021).

Les modules de la formation ont été répartis sur cinq séances. La première séance a consisté en une immersion dans la sphère des SIG pour la comprendre de fond en comble. Ensuite, des exercices pratiques ont meublé les deux séances de suite puis la quatrième a été marquée par une sortie de terrain pour collecter des données.

Cette formation s’est vue couronnée par la production d’une carte sur la répartition spatiale des cabines Mobile Money implantées sur le site de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody.

Salif ILBOUDO pour le G+
Etudiant en L3 de Géographie, Université Félix Houphouet BOIGNY