Étudiants Solidaires 2021 : les gangsters au grand Cœur en parlent
Pour l’édition 2021, Étudiants Solidaires a posé ses sacs à outils à Affalikro, chef-lieu situé dans la région de l’Indénié-Djuablin, plus précisément dans le département d’Abengourou. Durant deux semaines, cinquante jeunes étudiants venant de plusieurs universités et grandes écoles d’Abidjan et Yamoussoukro et de confessions religieuses multiples ont travaillé afin de redonner le sourire à des milliers d’habitants.
En effet, les gangsters au grand cœur ont œuvré à la réhabilitation des trois écoles primaires du village, à savoir les groupes scolaires Affalikro I et II et Jean Kadio Morokro grâce à la coopération de M. James, le chef de chantier.
Les participants ont pu offrir un peu de leur temps de vacances (pour la majorité) en vue d’aider les autres, développer l’esprit de service et apprendre à être des hommes modèles et des citoyens hors pairs.
Quelques-uns vous laissent ici un témoignage :
Pascal IRAKIZA, Leader ECS (INP-HB)
« Le déclic. Voici le mot qui me vient à l’esprit lorsque je repense au projet Étudiants Solidaires. Nous avons mélangé du ciment et de la peinture, creusé des fouilles, refait des plafonds, réhabilité des écoles; mais nous avons surtout appris à aimer et servir les autres à travers le travail quotidien. Ce fut l’une des expériences les plus marquantes de ma vie! »
Michel KADJO, étudiant en Master de Mathématiques fondamentales à l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan
«La participation au projet solidaire a été l’occasion idéale pour moi de sortir de mon isolement, faire la connaissance de personnes qui partagent les mêmes intérêts que moi et accroître mes opportunités de collaboration.
En tant que bénévole j’ai appris à participer à n’importe quels travaux tels que des travaux de peinture, maçonnerie, menuiserie… Et à des programmes d’enseignements.
J’encourage tout le monde à participer au projet solidaire.
Grâce à celui-ci j’ai pu découvrir beaucoup de potentialités qui se cachaient en moi, m’enrichir à partir des événements et travaux organisés dans cette grande famille.»
Désiré HONSRAN, infirmier diplômé d’Etat
«Ce fut une expérience marquée par la difficulté et la fatigue. Cependant j’ai beaucoup appris! Je remercie spécialement l’Abbé Traoré pour tout ce que j’ai appris au cours de ses présentations. C’était le miel, la cerise sur le gâteau qui a rendu ce séjour incomparable à mes yeux ! »
Aboubakar Sidiki BAMBA, Titulaire d’une licence en Géographie et Entrepreneur
« Ce fût un moment de découverte du monde extraordinaire que revêt le don de soi pour autrui. En effet, malgré la réticence des villageois face à notre action, j’ai pris conscience du chemin épineux auquel pourrait se heurter tout LEADER.Cependant, la fraternité des étudiants sur le site de travail et d’hébergement, m’a permis de dépasser les difficultés que nous rencontrions.Car, en un mot, j’ai su que SERVIR, c’est aussi accepter les manquements de celui qu’on sert afin de GRANDIR. »
Paul Daniel BOUSSOU, étudiant en musique à l’INSAAC
« Je remercie respectueusement tous ceux qui ont œuvré pour la bonne marche du projet solidaire. Solidaire nous étions, et amoureux de l’aventure nous avons été avec un sourire. Une famille nous avons été durant ces deux semaines et de la joie nous avons procurer. Désormais haut et fort nous pouvons porter haut le flambeau du projet solidaire qui nous unis sans distinction aucune. »
Lévi OUSSOU, nouveau bachelier admis à l’INP-HB
«Quand je partais à Niablé avec le groupe des Étudiants solidaires j’étais assez chagriné à vrai dire. Pour tout vous dire, j’étais le plus jeune sur de nombreux plans plus précisément au niveau des études universitaires. Évidemment je ne me voyais pas communier avec les autres et je pensais que j’allais vraiment m’ennuyer. Peu après notre arrivée, le dynamisme me gagnait parce que les autres avaient tendance à mettre tout le monde à l’aise au-delà de son niveau d’étude. Pour venir au vif de notre voyage à Niablé et à Affalikro, j’ai vraiment vécu une belle expérience. Ce séjour a changé mon quotidien dans le sens où on n’avait pas l’aisance de nos différentes familles, on travaillait pour donner aux autres de bénéficier de l’éducation»
Grand merci aux bienfaiteurs et donateurs pour les sacrifices consentis, grand merci au centres culturels Comoé, Ourébi et Yaouré pour l’opportunité offerte, grand merci aux bras-cœurs au grand cœur pour leur bienveillance et l’amour dont ils ont fait preuve.