La simplicité étant de rigueur dans le rapport d’informations, nous nous attellerons à ne pas y déroger afin de rester fidèle à la lettre de l’enseignement de L’Abbé Landry GBAKA-BREDE. Cet enseignement, basé sur l’exhortation apostolique post-synodale AMORIS LAETITIA, s’est axé autour de cinq valeurs qui contribuent à mieux vivre notre amour en famille.

Entre autres :
– Se réjouir et contribuer au bonheur d’autrui
– excuser les imperfections d’autrui
– faire confiance
– cultiver l’espérance
– tout supporter

Avant de décortiquer le sens de ces valeurs, nous souhaiterions vous adresser des salutations, fraternelles.
Notre propos introductif ainsi établi, intéressons-nous à l’essentiel du cours.

Se réjouir et contribuer au bonheur d’autrui :

L’aumônier nous enseignait qu’il faut accueillir avec joie, la nouvelle qui nous est partagée relativement à un évènement heureux pour notre prochain. Pour se faire, il faut éviter de rapporter ce fait à notre propre expérience ou à notre ressenti, au risque de voir cette attitude égoïste nous empêcher de profiter de ce moment heureux : car le bonheur réside aussi dans la joie de voir nos semblables être heureux.

Dans la même veine, il faut exprimer son amour par l’habitude de donner; celui qui aime vraiment, donne avec joie et se laisse remplir du bonheur de son prochain. En effet, le bonheur en famille réside dans le renouvellement constant des actions qui nous rapprochent. Œuvrer pour le bonheur de son prochain par des actes de générosité ne peut que raffermir nos liens et concourir à notre satisfaction : une satisfaction qui plait aussi à Dieu.

L’amour excuse tout :
L’explication de ce paragraphe a permis d’apprendre du dynamisme de la contre-culture de l’amour (faire barrière à tout ce qui peut freiner le règne de l’amour). « Excuser tout » c’est accepter l’imperfection de l’autre et s’abstenir de prononcer des mots de jugements ou d’offenses à son égard. Cette attitude se manifeste par l’option du silence, à chaque fois que la parole nous conduirait à offenser notre prochain même si ce dernier se conduit mal.

Faire confiance :
La confiance en Amour, nous a été expliqué sous les cas de présomption de la bonne foi du prochain et du respect de sa liberté en toute circonstance.
Il s’agit de reconnaitre « la lumière allumée par Dieu qui se cache derrière l’obscurité » Autrement dit, faire confiance en amour c’est accorder le bénéfice du doute et ce, de manière répétée. Tout en prenant acte des forfaits de notre prochain, nous devons nous atteler à lui renouveler notre confiance et (si possible) l’accompagner à devenir meilleur.

Alors, pour excuser les imperfections, il faut se focaliser sur l’intention de l’acte (qui bien souvent, n’est pas mauvaise) pour pardonner l’acte qui est offensant. Ce raisonnement amène à se rendre à l’évidence que personne n’est animé d’une mauvaise intention initialement. Chose qu’on peut pardonner si elle est comprise par tous.

Selon le pape, faire confiance c’est aussi respecter la liberté des êtres aimés, afin de leur donner la possibilité de s’épanouir et surtout d’être fidèle à leur véritable personnalité. Une attitude qui nous permet de favoriser la transparence et la sincérité.

L’amour espère : 
De ce passage, nous retiendrons qu’aimer, c’est croire en de lendemains meilleurs pour la relation. Mieux, malgré les faits qui ne concordent pas avec notre volonté, nous devons toujours visualiser avec beaucoup plus d’optimisme le futur.

Un cas d’illustration a été pris relativement   à la vie d’après le trépas. Il nous est enseigné que nous devons espérer une maturation de l’être aimé et ce sans délai. Autrement dit, s’il/elle ne change pas ici-bas, il/elle le fera dans l’au-delà.

L’amour supporte tout :

En Amour, l’endurance et la combativité (prise dans son sens positif) sont de mise.
De ce paragraphe, nous apprenions que la force de l’amour devrait submerger le poids des tords et du chagrin qu’on subit de la part d’autrui.
L’exemple de Martin Luther King nous fait réaliser que la riposte n’engendre que le maintien de la violence dans les rapports : ce qui peut nous empêcher d’atteindre nos objectifs.
Ainsi, L’idéal serait de cultiver un pardon sans cesse renouvelé et de se tenir prêt à remettre les compteurs à zéro.

En somme, l’amour est un choix de vivre ensemble en se procurant du bonheur. Bien que toute œuvre humaine n’est parfaite, nous devrions faire de ces valeurs, des habitudes qui nous conduiront certainement à mieux communiquer notre amour.

Kader Diomandé