Plusieurs changements se sont opérés depuis ce fameux lundi 16 mars après le discours des Präsidenten der Elfenbeinküste, (petit exercice de confinement, allez chercher la traduction), lol.

Je suis passé d’un grand « Youpiii » à un soupçon de tristesse et de déprime rien qu’à l’idée d’accepter que non seulement les sorties et moi c’est finiii, mais aussi que le big rattrapage académique qui nous attend, serein, à la sortie de cette pandémie ne sera pas « a pleasure », comme le disent nos amis anglophones.

Privilégier les relations à distance à travers le digital et abandonner, certes pour un temps, la vie sociale telle qu’on la connaît et la vivait, hum, serai-je capable de m’y faire ? Telle était la question.

J’ai donc quitté Abidjan quelques jours plus tard pour Dallas (Daloa pour les intimes) afin d’être plus zen pendant ce pseudo confinement, parce que partiel, il est.

Ici, plusieurs tâches et activités rythment mes journées ; Du ménage à la cuisine, en passant par la prière et la sieste, tout en ne négligeant pas les temps d’étude, de chant et de danse, pour finir par les programmes télé et la lecture. Toute une panoplie de hobby pour ne pas ressentir l’oppression du confinement.

Le challenge quotidien c’est de ne favoriser aucune activité au détriment des autres, mais de pouvoir les insérer chacune, continuellement, dans mes 24 heures.

Est-ce que j’y arrive ou pas » La question à 1M de dollars.

Tout ce que je peux vous dire c’est que la vie est faite de lutte et que chaque journée a ses réalités.

Sur ce, comme le disent mes chers amis germanophones, viel Spab beim Lesen! Et restons à la maison, le comeback cest pour soon.

God bless everyone!

Joffrey Ulrich Aimé K. BIO Master 1, Linguistique allemande,
Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody