Ce vendredi 4 juin 2021, il y a eu une nouvelle séance de travail sur le mariage dans la logique de cette année 2021, année de la famille. Le support de cours était le 4ème chapitre de l’exhortation apostolique du Pape François intitulée « AMORIS LAETITIA » publiée en 2016. Et c’est l’abbé LANDRY GBAKA-BREDE, aumônier du Centre Culturel Comoé qui nous a expliqué cet enseignement du Pape FRANÇOIS sur la famille.

Une fois n’est pas coutume, oui, mais pour ce vendredi-ci c’était exceptionnel. Le thème de ce 4ème vendredi de formation était « LA CONJUGALITE ». Il faut noter que ‘‘l’Amour dans le mariage’’ est le thème du 4ème chapitre de « AMORIS LAETITIA ». Avec ce décor qui, pour nous étudiants et jeunes, est de notre actualité et de notre choix d’existence, nous avions découvert que « LA CONJUGALITE » est le fait de se donner radicalement pour le bonheur d’un homme ou d’une femme, dans le mariage. Cela se manifeste par un don total de soi à  cet homme et ou à cette femme avec une volonté manifestée :  la conjugalité est donc le lien entre des conjoints. Cette définition nous étant d’emblée donnée, notre enseignant nous a rappelé que c’est dans le mariage qu’un  don total de soi est possible, et non dans d’autres formes de vie en couple. Le mariage est le meilleur milieu sinon la condition sine qua non pour parvenir à cette merveilleuse plénitude de grâce que Dieu nous associe à l’une de ses créatures qui est le conjoint ou la conjointe. Mais entre nous, « conjoint », c’est quoi ? De son origine latine, conjoint veut dire « on meurt ensemble ». Et c’est dans le mariage que les conjoints existent.

Dès le point 120 de notre support de cours, nous avions compris que si conjoint, signifie « on meurt ensemble », c’est de ce fait c’est qu’il faut pratiquer la charité particulière dite « charité conjugale ». Cette charité forte est le reflet de l’Esprit-Saint en JESUS-CHRIST qui s’est donné pour nous. Dans les points 121 et suivants, nous avons retenu que « le mariage » est un signe précieux, c’est une icône de l’Amour Divin pour l’être humain, d’où la puissance de sacrement de l’Église que le mariage a, malgré la faiblesse des conjoints. Les points 123 et 124, nous ont éclairé sur le fait que le mariage c’est surtout « toute la vie, en commun ». Le mariage est la plus grande amitié qui conduit à l’amour conjugal (la recherche perpétuelle du bien de l’autre). Et surtout le mariage est une vie et une relation dynamique. Avec l’amour d’amitié qu’il nécessite, le mariage est un défi qui exige lutte, renaissance, réinvention et recommencement perpétuel ; le mariage est une audace pour l’avenir ! Donc le mariage ne s’arrête pas quoi ? Bien que l’on puisse avoir de l’amour charitable pour plusieurs, primo, le mariage est exclusif du fait du « don total que je fais à mon conjoint ». Oui, le mariage est entre une femme et un homme. Secundo, le mariage est indissoluble de par le lien conjugal  qu’il crée. Même-ci la personne qui est la conjointe a changé, de par des circonstances, on reste ensemble ; « Tant que c’est toi, on est ensemble ». Du point 125, nous avons retenu que le mariage et la vie conjugale ne sont pas des faits qui tiennent du « lit ou de la cuisine ». La vie conjugale consiste à se donner entièrement et totalement à l’autre sans vouloir lui prendre quelque chose en retour, tout en étant indulgent et en appréciant les bienfaits de l’autre. Les plaisirs sensuels finissent rapidement, nous ne devrions pas partir au mariage avec pour unique motivation de satisfaire nos penchants sensuels. Des points 126 à 129, nous avons été illuminés par la joie qui doit régner dans le mariage. La joie est l’expression de notre bonheur qui se partage. Il est clair que la joie n’est pas étrangère à la souffrance.

Que c’est édifiant pour des jeunes comme nous d’entendre ces enseignements de l’Église avec ces 2000 ans d’existence qui est à la fois si proche de nous en nous éclairant de par les écrits de notre Pape François.

Balico Ba Boué.