« Comoé source nourricière qui traverse tout un pays, ces mots sont ton limon. » Signé, Gauz.
Le 19 octobre dernier le Centre Culturel Comoé a reçu en ses locaux l’un de ses anciens membres. C’est à 17h7 précises qu’Armand Patrick Gbaka-Brédé, de son nom de plume Gauz, commença sa présentation. Pendant plus de deux heures, le photographe, cinéaste, journaliste, n’a pas manqué de rappeler l’importance et le caractère culturel de lire.
Lire est un appel absolu et sans condition à l’intelligence comme pour rappeler aux étudiants du Centre que la lecture est une arme puissante pour apprendre facilement sur n’importe quelle thématique spécifique, sans fournir d’efforts de recherche approfondis parce que quelqu’un d’autre, en l’occurrence l’écrivain, s’est chargé de le faire pour nous et de le consigner dans un livre.
Pour exemplifier ses propos, l’auteur de DEBOUT PAYE ne s’est pas gardé du plaisir de faire une confidence à la quarantaine d’étudiant présent en ces termes :
« Pour écrire CAMARADE PAPA, (le roman qui lui valut le Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d’expression Francophone 2018, le Grand Prix national Bernard Dadié de la littérature 2019 et le Grand prix littéraire d’Afrique noire 2019) j’ai dû faire des recherches sur l’histoire de Grand Bassam, mais pour celui qui me lit en seulement dix minutes l’affaire est réglée ».
En outre, L’auteur de DEBOUT PAYE a attiré l’attention des étudiants du Centre sur l’immense aubaine qu’ils ont d’avoir internet. Un outil qui offre des possibilités infinies d’acquérir le savoir en raison de la flopée de livres, documents, articles… pour aiguiser notre culture à travers le lire.
« En seulement deux minutes sur internet on peut se permettre le luxe d’avoir la thèse de Einstein ». Mais hélas la jeunesse ne se contente que d’utiliser une infime portion de cette immensurable ‘’chance’’, car c’en est une quand on sait que quelques décennies en arrière cela relevait d’une véritable somptuosité inimaginable au sens premier du terme.
Après s’être prêté à une longue série de questions-réponses, rythmée d’humours et d’anecdotes, Gauz a mis fin à ses propos, non sans exhorter et encourager à la création d’un club de lecture au sein du Centre.
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