Cet autre virus qui sévit depuis bien des décennies
Il s’agit du terrorisme intellectuel raconté par Jean Sevillia.
« La France, dit-on, est le pays de la liberté. Dans le domaine des idées, cela reste à démontrer. Car sur la scène politique, culturelle et médiatique, tout se passe comme si un petit milieu détenait la vérité. (…) Pendant cinquante ans, les esprits réfractaires à ce discours ont été discrédités, et les faits qui contredisaient l’idéologie dominante ont été passés sous silence » Jean Sevillia, quatrième de couverture du ‘’Terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours’’.
Le terrorisme intellectuel est une idéologie française qui a connu une révolution aux années 68 et plus ; c’est également la pratique qui, au moyen d’arguments et de procédés intellectuels (conformes en général à la liberté d’expression), vise à intimider pour empêcher la formulation d’idées gênantes. On parle de « terrorisme » parce que le but caché est de faire taire l’adversaire en le discréditant ou en usant d’arguments émotionnels pour éviter un débat rationnel. La politique est un des domaines privilégiés du terrorisme intellectuel, mais la culture, l’enseignement, l’art, l’écologie, les « sciences sociales », etc. n’en sont pas exempts.
L’auteur de l’œuvre Le terrorisme intellectuel de 1945 à nos jours, en écrivant ces pages se situe au niveau des esprits réfractaires qui étaient contre cette idéologie ou pour son amélioration sous un angle plus humain. En écrivant ces quelques pages ligne après ligne, Jean Sevillia nous fait plonger dans une antique version de la liberté d’expression que l’histoire fait l’effort de rappeler. Constatant les dérives avec le temps et les changements de mentalité, il décide donc de se plonger au cœur même de cette idéologie afin de dévoiler à la face du monde les réelles intentions d’une conception fausse de la liberté d’expression par un noyau qui l’impose à tous.
En effet de 1945 à nos jours, il se trouve un groupe de personnes ayant l’art de la réflexion et de la manipulation de masse qui n’hésitent pas pour asseoir leur idée, à imposer un mode de vie aux autres en leur faisant croire qu’ils sont du côté de la vérité et en jouant sur les termes. C’est ainsi que, abordant plusieurs thèmes dans cette œuvre, l’auteur débouchera sur celui de la liberté d’expression autrement dit la pensée MAI 68 (lire Mai 1968). En 1968, les élites françaises rêvaient d’abolir toute contrainte sociale en créant cette pensée afin d’embobiner le maximum de personnes et de leur faire croire qu’être libre c’est avant tout pouvoir s’exprimer sur tous les sujets comme on veut. Tout ceci cependant en mettant à l’écart la morale qui pourtant devait être le premier point à analyser. Faisons un peu d’histoire en rappelant certaines dates avec ces mêmes élites ; « En 1950, les élites exaltaient Staline. En 1960, elles assuraient que la décolonisation apporterait le bonheur outre-mer. En 1965, elles s’enflammaient pour Mao ou Fidel Castro. (…) En 1975, elles saluaient la victoire du communisme en Indochine. En 1981, elles croyaient quitter la nuit pour la lumière. En 1985, elles proclamaient que la France devait accueillir les déshérités de la terre entière. Dans les années 1990, ces mêmes élites affirmaient que le temps des nations, des familles et des religions était terminé. » Jean Sevillia.
A en croire ces élites et leur idéologie de l’année 1990 sur la famille et autres, il était question plus que jamais de faire valoir la pensée de Mai 68. Ce qui a été déploré par les résistants est le fait que la morale ait été laissée pour compte au grand désarroi de tous. La suite, nous la connaissons. La débauche, la haine, les guerres, le mépris, la charité abandonnée, l’insouciance sont de plus en plus le quotidien des citoyens aussi bien français que du monde. Oui ! la liberté d’expression telle que voulue par ces élites est depuis lors la gangrène contre qui l’on lutte aujourd’hui. Cette liberté mal comprise au mépris des valeurs humaines a en quelque sorte perdue la France et au-delà de ses frontières, le monde. C’est donc à juste titre que l’auteur nous rappelle plus que jamais la nécessité d’intégrer la morale dans les différentes décisions de la société car il y va de l’intérêt de tous. A cet effet, il affirme et je cite « Pratiquant l’amalgame, le procès d’intention et la chasse aux sorcières, cette mécanique totalitaire fait obstacle à tout vrai débat sur les questions qui engagent l’avenir. (…) C’est cela, le terrorisme intellectuel. » Il faut lutter contre cette forme de pensée et faire la promotion d’un esprit critique basé sur le bien être en accord avec la morale. Jean Sevillia, écrivain historien et journaliste français, à travers donc cette œuvre, souhaite un éveil de conscience sur ce fait qui touche aussi bien la France que le reste du monde.
C’est avec un réel plaisir que j’ai écrit ces quelques mots qui j’espère aideront plus d’un dans la compréhension de ce chef d’œuvre mais par-dessus tout, suscitera en vous le désir d’apprendre et de mener vos réflexions jusqu’au bout en oubliant pas de vous appuyer sur la morale.
Olivier ADIAMONON,
Officier Transit et Assistant des opérations logistiques export
Etudiant en Exécutive Master 2 of Engineering Logistique à ISM Paris
Salut Adiams, merci de nous donner l’envie de quitter le terrorisme de la paresse intellectuelle. Bravo!
Ah d’accord pour ce thème . Vraiment ! Même nos intellectuels veulent nous massacrés comme du bétail avec leurs idées de LIBERTE… merci pour sir adiam’s