Confinement, réclusion forcée. Il s’agit de terme et d’expression que l’on entend depuis quelques mois, partout où nous nous trouvons. De Wuhan (Chine) jusqu’à Abidjan (Côte d’Ivoire) en passant par la Lombardie (Italie).
Le confinement ou réclusion forcée, mis en place pour stopper la propagation du Covid-19 a bouleversé nos manières de vivre au quotidien.
Généralement, nous avons tous des périodes de réclusion qui sont liées à notre propre volonté de passer du temps avec nous-mêmes. Mais nous ne sentons aucune contrainte car notre liberté de sortir et de voir le monde n’est pas entravée.
Mon confinement a un accent particulier, puisque j’ai adhéré dès le départ à la théorie du SAMU. Elle indiquait que nous ne sommes pas en prison et de ce fait nous devrions garder nos habitudes quotidiennes.
Etant donc dans cette logique, j’ai débuté ma période de réclusion forcée, par l’organisation d’un emploi du temps. Il m’a permis d’avoir du temps pour Dieu, pour les autres et enfin pour moi.
N’ayant pas changé d’habitude de réveil, dès sept heures du matin, je me lève et je commence par confié la journée nouvelle au Seigneur. En cours de journée, je consacre du temps à la Vierge Marie, à la méditation des textes bibliques et de Saint Josémaria, mais aussi et surtout à la messe via les médias (Télévision, internet…).
Le deuxième volet de mon planning est de prendre tant que possible les nouvelles de mes amis. Ainsi, j’ai connaissance de la situation sanitaire dans les régions dans lesquelles ils se trouvent. De plus, nos échanges apportent du réconfort, dans cette période ou notre moral est mis à rude épreuve.
Aussi avec les membres qui partagent mon quotidien, cette période est un moyen de resserrer les liens familiaux. En temps de non confinement, les activités professionnelles des uns et des autres ne permettent d’avoir des séances de discussions intenses, des karaokés, des parties de jeux de société, des repas à table avec tous, de vivre la messe dans une communion fraternelle et d’apporter sa chaleur à tous.
Cette situation, nous pousse donc à vivre véritablement ensemble et je n’en tire que du positif.
Enfin, je n’oublie pas toutefois qu’après cette période, la vie reprendra son cours normal. Alors ayant des objectifs spécifiques, je m’y attèle en travaillant suivant les heures indiquées afin d’être prêt pour les échéances post-confinement.
La réclusion forcée a une raison d’être, et seul Dieu sait pourquoi nous endurons toutes ces épreuves. Prions-Le afin que s’estompe cette crise sanitaire.
Charles Albert Ahiwa, Master 2 de Droit, Université des Lagunes
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