Depuis l’apparition de la maladie à coronavirus, j’ai décidé de me plonger dans le fleuve de la littérature africaine.
Et c’est ainsi que j’ai découvert trois grandes œuvres littéraires(Soza Boy, De l’autre côté du regard et Mes étoiles noires) qui ont réussi à étancher ma soif.
Tout d’abord, il y a eu Soza Boy de l’Ecrivain nigérian Ken Saro Wiwa, avec son « anglais pourri » qui m’a fait voyager au de pays de Méné (enfant-soldat et personnage principal de l’oeuvre). Dans cette oeuvre, j’ai pu retenir une chose:
-La guerre n’a jamais été une chose bonne. Elle nous enlève tous ceux qui nous sont chers et nous rend semblable aux animaux.
Ma seconde oeuvre lue s’intitule
<<De l’autre côté du regard>>, de l’Ecrivaine Sénégalaise Ken bugul.
Par cette oeuvre imprégnée de brins de poésie , l’auteure montre son regret et sa colère contre le manque d’amour de sa mère à son égard.
Elle le répète à plusieurs reprises dans divers passages de l’oeuvre en comparant sa relation entre elle et sa mère avec la relation entre sa nièce Samanar et sa mère.
Elle juge que sa mère ne l’a jamais aimé, et que sa grande soeur Assy , mère de sa nièce Samanar est la cause de cette blessure intérieure qu’elle vit.
Deux choses ont captivé mon attention dans cette œuvre :
D’une part, la description de la mort faite par l’auteure (sa personnification réussie) et d’autre part, le dialogue qui a lieu entre la mère décédée et la fille quand les larmes du ciel s’écrasent sur la terre.
Enfin, Pour la troisième oeuvre intitulée <<Mes étoiles noires>> de l’ex-footballeur français, Lillian Thuram. Il faut souligner qu’elle est en cours de lecture et que je suis déjà à son crépuscule.
Dans cette oeuvre, l’auteur présente la vie de toutes ces stars noires, qui ont marquée l’humanité.
De Lucy à Barack Obama en passant par le célèbre fabuliste Esope (qui est aussi d’origine africaine) et Anne Zhinga, l’on se rend compte réellement que l’Afrique est le berceau de l’humanité.
Ce livre, que je vous invite à lire absolument, sonne comme un plaidoyer pour la valorisation de nos gloires africaines.
Et l’auteur souligne que l’on doit insérer dans les programmes scolaires de nos enfants la vie de ces grandes gloires qui malheureusement sont encore dans le noir de la scène tandis que la lumière est mise sur des gloires de l’Occident, de l’Amérique, etc…
J’espère que le résumé de mes différentes oeuvres lues vous donnera l’envie également de les lire et qu’ensemble nous puissions devenir les leaders de demain.
Anicet To Bi.
Super!
J’ai commencé la dernière oeuvre…. »mes étoiles noire »
D’une part je pense que certaines informations nous ont été cachées, d’autre part les « noirs ne lisent pas », ou lorsqu’ils lisent ils ne tirent aucune leçon.
Courage et prions pour nos acteurs de l’éducation nationale.