19 décembre 1994, 19 décembre 2019. 25 ans que se mêlent et s’entremêlent, se croisent et s’entrecroisent des étudiants venus de plusieurs universités : Université des Lagunes, Université Felix Houphouët Boigny de Cocody, Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest, l’Institut Universitaire d’Abidjan, Université Charles Louis de Montesquieu (pour ne citer que celles-là) mais également des professionnels, du magistrat à l’avocat, du notaire à l’huissier, du consultant juridique au juriste d’entreprise sans oublier bien sur nos éminents professeurs de droit.

Le 21 décembre dernier le CED, ses ancêtres, ses patriarches, ses grands pères, ses pères, ceux qui lui servent de repères, ses enfants et ses petits enfants se sont donné rendez-vous au Centre Culturel Comoé pour marquer solennellement la cérémonie de célébration des noces d’argent de ce club.

Sainte Messe, allocution du Directeur du Centre Culturel Comoé, historique et motivation de la création du CED, témoignages (d’un ancien du CED et d’un actuel membre du CED), déroulement du programme des 25 ans, mot de fin, coupure du gâteau des 25 ans et cocktail furent les grandes articulations de cette journée.

Après la messe, direction à la salle d’études aménagée spécialement pour la circonstance.

Le directeur du Centre Culturel Comoé, (celui dont les zygomatiques ne savent rester stoïques en témoigne le large sourire dont il fait toujours preuve) ouvre le début de la cérémonie avec son allocution.

Un penseur affirmait qu’un peuple sans histoire est un peuple sans avenir au présent incertain. Il était plus qu’opportun pour tous les nouveaux cédistes de connaitre l’histoire de leur cher club. M. Djiohou Roger ancien membre fondateur du CED n’a pas manqué de rappeler aux novices cédistes l’historique et les motivations de la création du CED. C’est avec une grande stupéfaction que ceux-ci découvrirent que le CED était au commencement appelé « JURISTES 2000 ». Appellation faisant ressortir une étrange ressemblance avec un autre club du centre Comoé dénommé « MEDECINS 2000 » (Est-ce à dire que ce club doit également changer de nom pour devenir aussi tonitruant que le CED ?).

Les contemporains du CED ont de même des témoignages à rendre sur leur expérience avec le CED. Ils se sont exprimés par la voix d’un novice qui répond au nom de Michaël Assiri étudiant en Licence 2 de droit à la prestigieuse Université Félix Houphouët Boigny de Cocody. Sans fausse pudeur, il a souligné les changements positifs remarquables que le CED a opérés dans sa vie tant au niveau académique, culturel, et social, qu’au niveau du sens de la responsabilité, du style vestimentaire et des valeurs humaines… ce qui justifie amplement la devise du Centre d’Études de Droit : “Le CED plus qu’une association, une formation“. Ce n’est donc pas un hasard si le CED est représenté à travers ses membres non seulement dans les plus grands concours interuniversitaires à savoir le Concours international de droit humanitaire Jean Pictet, le Concours panafricain de procès simulé des droits de l’homme et des peuples, le Concours international génie en herbes OHADA ; ce n’est pas non plus un hasard si le CED enchaine aussi les succès dans les concours et examens professionnels : cerise avant le gâteau des 25 ans, le 19 décembre dernier (jour anniversaire du CED), deux cédistes ont été fraichement reçus au concours de la magistrature ; il s’agit de Romaric Honsran et de Yapo Daniel, qui s’est d’ailleurs offert la première place de sa promotion.

Les festivités des 25 ans du CED seront marquées par des séries d’activités partant du samedi 21 décembre 2019 au mois de septembre 2020. Soit neuf mois pour célébrer les 25 ans, répartis en trois trimestres.

Le Premier trimestre part du samedi 7 décembre 2019 au samedi 29 février 2020. Il sera jalonné par les activités suivantes :

  • formation en technique d’expression orale (en cours),
  • formation humaine,
  • concours ‘’le parolier’’,
  • lancement et 1ère manche du concours de plaidoirie ouvert aux clubs et universités
  • lancement du concours d’article scientifique sur deux thèmes : « Le CICR, gardien du droit international humanitaire », « Sous l’arbre à palabre dans l’espace OHADA » ;
  • lancement de la compétition sportive inter universitaire,
  • excursion thématique : Bac d’ELOKA
  • bilan du 1er trimestre le Dimanche 1er Mars de 15h à 16h

Le deuxième trimestre commence le samedi 7 mars 2020 et prend fin le samedi 30 mai 2020 suivant les activités ci-dessous :

  • Formation en technique d’expression écrite
  • Formation humaine
  • Participation d’office au concours d’écriture (le baptiser)
  • 2e manche du concours de plaidoirie ouvert aux clubs et universités
  • Conférence du 17H07
  • Excursion thématique : Le greffe
  • Bilan du 2ème trimestre le Dimanche 31 Mai de 15h à 16h

Quant au dernier trimestre il débutera le samedi 6 Juin 2020 et s’étalera jusqu’au samedi 29 août 2020 avec les articulations suivantes :

  • Formation en anglais
  • Formation humaine
  • concours discours en anglais
  • 3e manche du concours de plaidoirie ouvert aux clubs et universités
  • Conférence du 17H07
  • Excursion détente.
  • Bilan du 3ème trimestre le dimanche 30 août de 15h à 16h

Pour clôturer solennellement et de manière fastueuse toutes ces activités, dans le mois de septembre, il est prévu un match de gala qui opposera les anciens et les nouveaux membres du CED et un colloque international qui aura lieu le samedi 19 Septembre 2020 avec pour thème ‘’la Côte d’Ivoire : 60 ans de théorie et de pratique du droit’’.

À la fin de la cérémonie, l’actuel président du CED a témoigné sa gratitude envers toutes les personnalités qui ont daigné aménager leur emploi du temps pour être présentes et a exprimé qu’il comptait sur leur soutien pour mener à bien toutes ces activités, car l’une des plus grandes frustration quand on est président d’une association c’est d’avoir des rêves, des ambitions et de ne pas avoir les moyens nécessaires pour les réalisés tous.

La cérémonie a pris fin peu après midi par la coupure du gâteau et le cocktail.

À cette allure, le CED ne cèdera jamais !!! (À tout le moins pas d’aussitôt). Ce n’est qu’une affaire à suivre…

Daniel Coulibaly, Licence 3 de droit, Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody