Si vous avez aimé les aventures plus haletantes les unes que les autres de Kiefer Dempsey George Rufus Sutherland – Jack Bauer. Bon, question de vous donner l’intégralité de son nom – dans 24 heures chronos, alors vous allez sûrement adorer lire New York brûle-t-il ?
Dans ces lignes, je vous partage mes récentes lectures en espérant vous donner envie, à la fin de cet article, de lire l’une de ces œuvres.
New York brûle-t-il ? de Dominique LAPIERRE et Larry COLINS et L’Homme qui voulait être heureux de Laurent GOUNELLE sont mes deux derniers voyages romanesques. J’y suis allé à pied pour mieux apprécier le paysage. Si dans le premier il est question d’un périple époustouflant à travers plusieurs épreuves dans le but de débusquer et désamorcer une bombe placée en plein cœur de New York par ‘’les guerriers du Jihad’’, une faction terroriste, dans le deuxième il s’agit d’un voyage initiatique qu’entreprend l’auteur à Bali. Parti initialement pour ses vacances, il fera la rencontre d’un sage Balinais avec qui il entreprendra une aventure captivante : celle de la découverte de soi.
J’ai découvert GOUNELLE lors d’une conférence TED – non, je n’y étais pas, en tout cas pas physiquement – dans laquelle il intervenait sur un thème en rapport avec le développement personnel. Sa personnalité a tout de retenu mon attention. En en parlant, je suis tombé sur un « GOUNELLE addict » qui a été ravi de me passer L’Homme qui voulait être heureux. Selon lui c’est par ce livre qu’il faut commencer pour connaitre l’auteur, même si pour lui Les Dieux voyagent toujours incognito – du même auteur, que je lis actuellement – reste de loin le meilleur de GOUNELLE. Par cette lecture j’entrepris moi aussi, juste par action de tourne page, une longue marche pour Bali à la rencontre de Maître Samtyang.
L’épigraphe du livre est une citation de Bouddha :
Nous sommes ce que nous pensons.
Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde.
Cette citation en dit long sur le contenu du livre. A travers les différents entretiens que l’auteur aura avec le vieux guérisseur, une seule idée demeure, et c’est aussi ce que je retiens de cette lecture. L’image que nous avons de nous-même influence énormément l’image que les autres se font de nous. Je ne dis pas que si l’on est tout gringalet et que l’on se met à croire qu’on est Dwayne Johnson, on a automatiquement des pecs de ouf, je dis juste que si durant toute notre enfance nos parents nous ont dit que nous étions le plus intelligent, adulte on aura une assez bonne confiance en nous. Le revers de la médaille est que cette croyance que nous avons – inconsciemment – peut aussi faire de nous une personne arrogante. En soi, une croyance n’est ni bonne ni mauvaise, tout dépend de l’effet qu’elle a sur nous. Il est donc bien de savoir, derrière chacune de nos actions, quelle croyance nous a poussé à agir de cette façon-là et pas d’une autre. L’auteur expose plusieurs autres théories intéressantes que j’espère que vous découvrirez à la lecture de ce livre.
Les ‘’guerriers du jihad‘’ avaient bougrement besoin de ce voyage vers soi, car la haine injustifiée dont ils font preuve a surement pour racine profonde une colère inavouée envers eux même.
Dans New York brûle-t-il ? les auteurs racontent avec un sens très poussé du détail, les évènements autour d’un attentat déjoué par l’efficacité et l’esprit patriotique des forces de l’ordre Américaine. L’on a du mal à croire qu’il y a une part de fiction dans ce livre, même si les faits énoncés relèvent de la réalité.
Les évènements se déroulent en 2004. Alors que les Etats Unis, particulièrement la ville de New York se remettent difficilement d’un mal dû aux attentats du 11 septembre 2001 perpétrés contre les tours jumelles du World Trade Center, une faction terroriste menée par Oussama Ben Laden – encore ce mec – menace de faire exploser une bombe en plein cœur de New York si les États-Unis ne convainquent pas leurs alliés Israéliens de démanteler leurs colonies sur le territoire palestinien. Depuis la réception de la missive à la cantine cybernétique – nom facétieux donné au centre de communication de la maison blanche où sont acheminés les courriers. Petit trick gratos. Si vous souhaitez un jour écrire au président des Etats Unis d’Amérique, adressez votre lettre à cette adresse : president@whitehouse.gov. Si elle n’est pas fonctionnelle appelez sur son 08 – l’on est embarqué dans une course effrénée avec la police Newyorkaise et le FBI à la recherche de la bombe. J’évoquais en début la série 24 heures chronos à juste titre car les auteurs arrivent avec maestria à nous faire changer de décor comme dans une mise en scène cinématographique.
Aussi en parcourant ces pages, on a l’impression de courir dans New York. Les auteurs nous font la visite guidée de lieux touristiques sans trop s’y attarder car l’explosion est imminente. A peine descendu de la grande roue de Luna Park à Coney Island, on entreprend de grandes enjambées sur le pont Verrazano pour enfin terminer la course sur Central Park.
Tout comme New York, j’ai découvert Bali, cette île Indonésienne dont parle GOUNELLE dans son livre. On comprend mieux l’état d’esprit de ses habitants lorsqu’il dit :
Il était l’heure qu’il était, c’est tout. Comme la météo : personne ne cherchait à savoir quel temps il ferait. De toute façon chaque journée offrirait aussi bien du soleil que de la pluie. C’était ainsi. Les Balinais acceptaient ce que les dieux leur donnaient sans se poser de questions embarrassantes.
On y découvre un peuple d’un état d’esprit extraordinaire, taillé au rifloir des enseignements de maître Samtyang.
J’ai pris grand plaisir à la lecture de ces deux romans. J’espère qu’ils vous plairont également. J’ai entamé deux livres ce mois-ci : Les dieux voyages toujours incognito de Laurent GOUNELLE et Les sept messagers de DINO BUZZATI, une nouvelle. Je vous en parlerai, à la fin de ma lecture, dans un prochain article.
Beaurysse.
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