Le Café Scientifique, activité mensuelle du Club des Amis de Sciences du Centre Culturel Comoé en abrégé CAMIS. Ce Club veut par l’instauration de cette activité instaurer un dialogue entre étudiants des facultés ou unités de formation des sciences expérimentales. Les interventions se font sous forme d’exposé suivi de débat dans une ambiance conviviale prédisposant à l’échange de réflexions et d’idées ; au tour d’un thème précis et souvent d’actualité. Le but du Café Scientifique est de faciliter la prise de parole en publique et d’inciter les étudiants à la recherche et à la documentation. C’est dans cette veine que s’inscrivent les deux premiers “Cafés Scientifiques“ avec pour thèmes respectifs « L’eau de javel : dangers et solutions alternatives » et « le mécanisme de la soif »
L’exposant de ce samedi 15 février, Jean Louis ALOUNGBE sur le thème : «L’eau de javel : dangers et solutions alternatives ». Dans sa présentation, Jean Louis donna d’abord l’origine et la composition de la javel. De son appellation d’origine « javelle », nom d’un village de France, homophone de l’appellation actuelle « javel » ; elle a été découverte par le Français Claude-Louis Berthollet en 1775. La javel est composée d’hypochlorite de sodium (NaClO). De plus, Jean Louis a poursuivi son exposé en donnant les propriétés de l’eau de javel qui se résume en trois mots : désinfectante, nettoyante et désodorisante. Malgré ses propriétés, l’eau de javel présente aussi des dangers entre autres des problèmes respiratoires, des brûlures et un impact néfaste sur l’environnement. Il a également insisté sur le fait que l’eau de javel ne devrait pas être utilisée en combinaison avec certains produits notamment les produits acides. Enfin, au grand plaisir des participants, il acheva sa présentation par quelques solutions alternatives. Parmi lesquelles, on a l’eau oxygénée utilisée pour désinfecter les surfaces, le mélange du vinaigre blanc avec le bicarbonate de sodium qui sert à blanchir et à assainir.
Le Café Scientifique du 14 mars avait pour thème « le mécanisme de la soif ». L’exposant, votre serviteur, débuta sa présentation en définissant la soif comme étant la sensation du besoin de boire ; elle caractérise un manque d’eau dans l’organisme. Il existe un équilibre entre les entrées et les sorties en eau. Ensuite au grand plaisir des participants, l’exposant aborda le thème proprement dit, qu’il scinda en deux parties pour une meilleure compréhension des participants. Premièrement, la régulation de l’apport hydrique qui est sous la dépendance du centre hypothalamique (osmorécepteurs centraux) de la soif, mais aussi de l’assèchement de la cavité buccale suite à une diminution de la sécrétion de salive. Deuxièmement, la régulation de la déperdition hydrique est assurée au niveau des urines par l’ADH (Hormone Antidiurétique) ou la vasopressine qui est sécrétée par l’hypothalamus principalement en réponse à deux stimuli : l’hyperosmolalité et l’hypovolémie. En effet, la présence de l’ADH au niveau des reins va entrainer la réabsorption de l’eau et une concentration des urines. De plus, en absence d’ADH, il y a une excrétion d’eau et une dilution des urines. L’exposant du jour a également insisté sur la teinte des urines sauf celle du matin au réveil, comme indice d’une hydratation et d’une déshydratation. Enfin, il termina sa présentation par quelques causes de la soif à savoir : la déshydratation, les médicaments, le diabète et les troubles psychiatriques. A cela, il ajouta quelques conseils pratiques entre autres : s’assurer de boire assez, se réhydrater, s’hydrater pendant l’activité physique.
A la fin de chaque présentation, le débat était ouvert à tous.
Noël CAMARA, Master 1 de Biologie, Université Félix Houphouët-Boigny
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