Le Centre d’Etudes de Droit (CED) est une association à vocation non lucrative ayant pour siège social le Centre Culturel Comoé situe derrière l’institut Goethe qui fêtera ses 25 ans d’existence.
Dans cette optique, depuis plusieurs, elle organise une série d’activités pour occuper sainement la centaine d’étudiants, venus de plusieurs universités (UFHB, UCAO, UMECI, UL, MONTESQUIEU…) qui la composent. Ainsi plusieurs activités se sont succédé de sorte que ces quelques lignes ne sauraient suffire pour les égrainer toutes. Néanmoins, nous tenterons d’en parler laconiquement, avec une structuration que l’on découvrira au fur et à mesure.
Ne serait-il pas judicieux pour nous de commencer nos activités par une journée carrière ? Ce sont certainement demandés les responsables du CED. Cette activité marquant le début des activités du CED avait pour thème : “Mon avenir en droit“. La journée carrière s’est tenue le 21 juillet 2019 dans les locaux du Centre Culturel Comoé et a réuni des personnalités de diverses professions du droit notamment des avocats, des huissiers de justice, des professeurs de droit, des magistrats, des consultants juridiques, des notaires… Ce fut une occasion pour les étudiants présents de se renseigner davantage sur ces métiers (choses qu’ils n’apprendront certainement dans les amphithéâtres) et également de se faire un carnet d’adresse bien garni.
Le ton étant donc donné, les activités ne manqueront pas de suivre.
D’emblée, au titre des activités académiques, elles ont été dominées par les cours de renforcement et les cours de préparation aux concours d’entrée à la magistrature et au Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat (CAPA).
En effet, en raison du rythme accéléré des cours magistraux dans les amphithéâtres, le CED donne à ses étudiants des cours dans le but de renforcer leurs acquis et leurs permettre ainsi de mieux les assimiler. Les cours se déroulent par niveau de la licence 1 à la licence 3 privé selon un programme établi à l’avance par les formateurs en fonction de l’emploi du temps des étudiants. La fin de ces cours est sanctionnée par une composition de préparation aux examens de fin d’année.
De plus, bien que les dates de début des concours de CAPA et d’entrée à la magistrature ne soient encore fixées, les étudiants du CED (ceux titulaires de la maitrise au moins) ont entrepris des cours de préparation à ces concours. Depuis le mois de mai 2019 sont donc dispensés des cours axés sur la pratique judicaire et portant notamment sur le droit administratif, le doit pénal, la procédure pénale, la procédure civil, le droit OHADA, le droit du travail. Rappelons à toutes fins utiles que ces cours sont donnés par des professionnels du droit à savoir des avocats, des magistrats, des professeurs d’université. Espérons que nos auditeurs fassent partie des admis au très sélectif concours de CAPA qui n’a pas été lancé depuis maintenant trois ans.
Ensuite, l’une des particularités du CED (qui est aujourd’hui imité par la quasi-totalité des autres associations d’étudiants en droit), réside en ce qu’il organise non seulement un concours de plaidoirie – visant la promotion de la prise de parole en public et de joutes oratoires auprès des étudiants juristes, afin de leur permettre de se familiariser avec la pratique judiciaire – mais également un concours de débat dénommé « La tribune du CED ».
La dernière édition du concours de plaidoirie a été remportée par le collège d’avocats (en herbe bien sûr) EHOUMAN JEAN et BALLY CÉDRIC, tous deux étudiants en deuxième année de master en droit privé à l’Université Felix Houphouët Boigny de Cocody. Ceux-ci était opposés au collège FREBO JUNIOR et AHIA MARC ARNAUD tous deux étudiants en licence 3 de droit privé (c’est à croire que les privatistes n’y prêtent pas grand intérêt), et ils emportèrent face à ces derniers le prix du meilleur mémoire d’avocat de la compétition. Quant au prix du meilleur plaideur il fut légitimement raflé par FREBO JUNIOR.
En ce qui concerne le concours de débat, après plusieurs phases de présélection houleuses entre les candidats, ceux retenus pour l’ultime défi ont débattu sur le sujet : DOIT-ON DEBATTRE DE TOUT ? Ce thème d’une apparence anodine et insensée, renferme une richesse énorme et une pluralité de sens ; en témoignent la qualité des arguments et des illustrations tant chez la partie affirmative que chez celle négative. La réponse à cette question est connue depuis le 23 novembre 2018. Elle est, contre toute attente, celle de la partie négative composée de GNOYÉRÉ SYLVAIN et de DANIEL COULIBALY respectivement étudiants en licence 2 et 3 de droit à l’Université Felix Houphouët Boigny de Cocody. Ce duo a remporté le prix de l’équipe vainqueur. Le prix du meilleur débatteur est décerné à PHAEL KANGA qui faisait équipe avec TONDOSAMA ALI, tous deux étudiants en licence 2 de droit.
En outre, au titre des activités culturelles, cette année fut également parsemée de conférences de tout genre. Par exemple, l’éminent professeur Dago Pierre a instruit les étudiants sur le thème « L’avenir du droit ». Au cours de cette conférence, il a partagé une de ses expériences professionnelles en tant que Directeur de cabinet du Premier ministre dans les années 2000.
Enfin, nous ne saurions terminer cet article sans parler du “DÎNER GALA DE L’EXCELLENCE“. Après les compositions de fin d’année ce dîner est une manière pour les Cédistes (vous nous accorderez cette expression) de rendre un hommage aux étudiants qui se sont le plus fait remarquer de par leur excellence et leur travail au cours de l’année académique.
Le Centre d’Étude de Droit n’entend pas s’arrêter là. Depuis plusieurs semaines déjà les préparatifs de célébration des 25 ans du CED sont en cours et au regard du dynamisme dont le CED a toujours fait montre nous osons dire que les festivités promettent d’être grandioses.
Espérons tout simplement que le CED ne cède jamais.
Par Daniel Coulibaly (Licence 3 de Droit, Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody)
Bravo ! Que le CED ne cède jamais face à la renonciation de la culture du droit dans notre société. Merci aux grands « JUristes »