À propos de CC COMOE

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DEJEUNER SCIENTIFIQUE DES GEOGRAPHES

M. Claude KOFFI en plein exposé - Conférence Dans son rôle de participant à la formation intégrale des étudiants, le Club G+ du Centre Culturel Comoé a organisé le samedi 14 mars 2020 au sein dudit centre une conférence ou « Déjeuner Scientifique ». Ce déjeuner scientifique avait pour thème : « Forêts et changement climatique », développé par M. Jean Claude KOFFI, Ingénieur forestier. Au cours de son exposé qui a duré plus d’une heure, il a été question de prime abord, de faire l’historique des conventions sur les changements climatiques de 1972 (Conférence de Stockholm) à 2015 (COP 21 marquée par l’Accord de Paris). En effet, la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC) instaurée en 1992 au Sommet de Rio invite tous les états membres de l’ONU à une rencontre annuelle sur les changements climatiques pour un état des lieux et de prise de décision solidaires. Ensuite, dans son argumentaire, à l’aide d’une séquence vidéo, M. KOFFI a explicité la relation qui existe entre les gaz à effet de serre et la question du changement climatique. Autrement, les gaz à effet de serre en l’occurrence le dioxyde de carbone et le méthane émis de plus en [...]

LES CONFINES DU FLEUVE (2) : UN SUPER-HEROS SUPER BUSY

Passer toutes ses journées à la maison, pour quelqu’un qui est toujours dehors est presqu’un exploit. Tel est mon cas depuis le 15 mars. En effet, suite à l’arrivée du Covid_19 en Côte d’Ivoire et de toutes les restrictions et mesures qui l’accompagnent, j’ai préféré me mettre en auto-confinement chez moi, enfin chez mes parents (mdr), le temps que les choses se tassent. Cependant, bien que ce confinement soit volontaire, il n’en demeure pas moins difficile. Etant étudiant, avant je sortais pour aller en cours, à l’Eglise, au Centre Culturel Comoé, voir des ami(e)s, mais maintenant je dois rester à la maison. La première semaine fut bien évidemment un peu difficile pour moi car j’ai eu l’impression d’avoir 48h par jour au lieu de 24h et je ne savais pas trop quoi faire de tout ce temps libre même si paradoxalement je me plaignais avant le début du confinement d’être un peu trop occupé. Alors j’ai décidé de profiter de cette pseudo retraite pour faire tout ce que je n’avais pas le temps de faire : du bricolage avec mon père aux jeux vidéo en passant par des exercices physiques (fitness) et les cours que je n’ai pas encore lus [...]

LES CONFINES DU FLEUVE (1) : EN MODE SAMU

Confinement, réclusion forcée. Il s’agit de terme et d’expression que l’on entend depuis quelques mois, partout où nous nous trouvons. De Wuhan (Chine) jusqu’à Abidjan (Côte d’Ivoire) en passant par la Lombardie (Italie). Le confinement ou réclusion forcée, mis en place pour stopper la propagation du Covid-19 a bouleversé nos manières de vivre au quotidien. Généralement, nous avons tous des périodes de réclusion qui sont liées à notre propre volonté de passer du temps avec nous-mêmes. Mais nous ne sentons aucune contrainte car notre liberté de sortir et de voir le monde n’est pas entravée. Mon confinement a un accent particulier, puisque j’ai adhéré dès le départ à la théorie du SAMU. Elle indiquait que nous ne sommes pas en prison et de ce fait nous devrions garder nos habitudes quotidiennes. Charles Albert AHIWA Etant donc dans cette logique, j’ai débuté ma période de réclusion forcée, par l’organisation d’un emploi du temps. Il m’a permis d’avoir du temps pour Dieu, pour les autres et enfin pour moi. N’ayant pas changé d’habitude de réveil, dès sept heures du matin, je me lève et je commence par confié la journée nouvelle au Seigneur. En cours de journée, je consacre [...]

LE CAFE SCIENTIFIQUE DU CAMIS

Le Café Scientifique, activité mensuelle du Club des Amis de Sciences du Centre Culturel Comoé en abrégé CAMIS. Ce Club veut par l’instauration de cette activité instaurer un dialogue entre étudiants des facultés ou unités de formation des sciences expérimentales. Les interventions se font sous forme d’exposé suivi de débat dans une ambiance conviviale prédisposant à l’échange de réflexions et d’idées ; au tour d’un thème précis et souvent d’actualité. Le but du Café Scientifique est de faciliter la prise de parole en publique et d’inciter les étudiants à la recherche et à la documentation. C’est dans cette veine que s’inscrivent les deux premiers “Cafés Scientifiques“ avec pour thèmes respectifs « L’eau  de javel : dangers et solutions alternatives » et « le mécanisme de la soif » L’exposant de ce samedi 15 février, Jean Louis ALOUNGBE sur le thème : «L’eau  de javel : dangers et solutions alternatives ». Dans sa présentation, Jean Louis donna d’abord l’origine et la composition de la javel. De son appellation d’origine « javelle », nom d’un village de France, homophone de l’appellation actuelle « javel » ; elle a été découverte par le Français Claude-Louis Berthollet en 1775. La javel est composée d’hypochlorite de sodium (NaClO). De plus, Jean Louis a poursuivi son exposé en donnant [...]

UN SAMEDI SUPERBEMENT BOUSCULE SANS NOUS

Samedi 4 avril 2020. Il est 13h45, on les entend sortir de la salle à manger bruyamment. Certains parlent tous à la fois. Rires aux éclats, silence sur certains visages. Un tient en main le plateau de tasses de café, un autre, le thermos. Ils se dirigent vers la salle de séjour en hâte. C'est tout en hâte qu'ils ressortent. Subitement le silence rompt le bruit. Ils sont tous à l'oratoire. On entend au début: Notre Père qui es au cieux... et à la fin "Sainte Marie Notre Espérance siège de la sagesse"... Il n'y a curieusement aucun étudiant à la salle de séjour, ni à la salle d'études du haut, ni celle du bas, encore moins à la salle Saxum ou tout simplement à la salle informatique que l'un des résidents aurait pu inviter à participer à la visite au Saint sacrement puis à la réunion. La réunion débute. Le café est servi. Assis en demi-cercle, les résidents, quoique confinés, racontent leur journée. Hermann les abreuvent de sa connaissance sur la Cour de cassation et le Conseil d'État pendant 15 minutes. Ils n’oublient pas que le lendemain, est l'anniversaire d’Isidore. La parole lui est donc donnée afin qu'il [...]

GBANGBAN SILENCIEUX

Les mauvais dictionnaires français mentionnent le mot « enjaillement » mais omettent le mot « gbangban ». Ce qui n’est pas seulement une erreur lexicologique. Elle est aussi métaphysique : n’est-ce pas le gbangban (surtout lorsqu’il est terminé) qui donne tout son sens à l’enjaillement ? L’omettre donc, ce serait comme parler de jour sans nuit, de pile sans face, de Jobs sans Gates, de Naruto sans Madara... Heureusement, à Comoé, nous avons de bons dictionnaires. Et dans l’un d’eux, entre les mots « gazouillis » et « geai », apparait le non moins bruyant « gbangban ». Voici un extrait de la page savante : GBANGBAN n.m ou f. inv. (mot ivoirien) 1. Troubles graves à l’ordre public : Il y a eu trente morts pendant les gbangban. 2. Soulèvement pas toujours spontané contre l’autorité établie : Le préfet a dû fuir à cause des gbangban 3. Scène de ménage, querelle vive et inattendue : Il y a gbangban chez les voisins. Le dictionnaire aurait pu ajouter bien d’autres éléments caractéristiques des 2 premiers sens. Que les gbangban concernent en principe les républiques bananières avec leurs traditions de mutinerie, push, coup d’état, coup d’état manqué, tentative de coup d’état, pillages, etc. C'est pourquoi, un aspect essentiel des gbangban c’est le bruit : détonations, explosions, tirs [...]

Un 17h07 avec Issa Diabaté

URBANISME ET PROBLEMATIQUE DU LOGEMENT : tel était le thème du 17h7 ce samedi 8 février 2020 au Centre Culturel COMOE. L’invité, M. Issa DIABATE, par ailleurs ancien de Comoé et co-fondateur du cabinet « Koffi&Diabaté Architectes » s’est longuement étalé sur ces termes tout au long de la conférence devant un public comme à son habitude composé d’étudiants, de professionnels de divers secteurs d’activités. Concernant l’architecture, le conférencier a présenté les différents chantiers dont son équipe et lui ont eu la charge, notamment le gymnase de l’école française Blaise Pascal qui lui a valu un prix à l’international, et, dernier en date, le siège du géant des télécommunications, j’ai nommé Orange Côte d’ivoire. Notre conférencier a insisté sur le fait que tous ces édifices s’alignaient dans une logique de respect de l’environnement, de l’écologie en utilisant des matériaux propices à cet effet. Selon lui les constructions actuelles ne sont pas en phase avec l’évolution climatique pour la plupart et favorisent une surconsommation en énergie, cette situation à long terme ne nous sera donc pas bénéfique. Face à ce constat il nous faudra donc nous tourner vers des constructions écologiques dans leur conception. A ce niveau il a aussi relevé que [...]

Côte d’Ivoire : L’Opus Dei en marche vers son jubilé d’Émeraude

40 ans ici En prélude au quarantenaire marquant l’existence de la Prélature de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire, une caravane a débuté depuis le samedi 15 février 2020 dans le district d’Abidjan. Cette caravane consiste dans son ensemble à sillonner certaines paroisses de l’archidiocèse d’Abidjan pour faire connaître cette institution de l’Eglise Catholique au plus grand nombre de fidèles de la capitale économique, voire du pays tout entier. En effet, l’Opus Dei qui signifie en latin « Œuvre de Dieu » fut fondé le 2 octobre 1928 à Madrid par un prêtre espagnol, saint Josémaria Escriva. Dieu lui révéla que tous les hommes sont appelés à la sainteté dans leur milieu de vie. Et cette sainteté passe par la sanctification du travail quotidien, réalisé avec sens des responsabilités, par amour pour Dieu et pour le service des hommes. Aussi, en vue de répandre cette bonne nouvelle de l’appel universel à la sainteté, les premiers membres de l’Opus Dei, au nombre de cinq, arrivèrent en Côte d’Ivoire le 26 septembre 1980. Afin marquer cette date symbolique et de remercier Dieu pour tous les fruits apostoliques de cette Œuvre 40 ans après son arrivée en terre ivoirienne, une messe d’action de grâce [...]

COURS SUR LA MEMOIRE

Pour une mémoire d'éléphan... Le saviez-vous ? Nous sommes tous milliardaires à la naissance. Milliardaires de neurones... Ces informations et bien d’autres encore, je les ai appris lors du cours sur la mémoire qui s’est déroulé à Comoé, les vendredis 29 novembre, 06 et 20 décembre 2019. Et enfin le 17 janvier 2020. Les différentes séances ont porté sur une présentation générale de la mémoire, l’attention, la mémoire auditive et la mémoire motrice. Le Professeur KAKOU Médard, neurochirurgien n’a eu aucune difficulté, sous le regard des auditeurs avides d’informations, a donné toutes les techniques possibles pour optimiser les capacités de la mémoire. Des techniques de relaxation aux exercices de ‘‘lecture rapide’’ en passant par des exemples d’activités de développement de la mémoire, tout a été élucider. Le Professeur n’a pas manqué de nous prodiguer des conseils sur les différents pics d’apprentissages, les aliments nécessaires pour faciliter la rétention et surtout l’évitement de l’alcool et du tabac. Ce fut une très belle expérience, je voudrais remercier le Centre Culturel Comoé pour cette initiative, le Professeur KAKOU Médard pour sa disponibilité. J’espère que d’autres étudiants pourront acquérir toutes ces connaissances, pour avoir un jour, une mémoire d’éléphant... Jean-Paul Chris KASS, Juriste [...]

LE COURANT DU FLEUVE

Je suis né à Lakota, mais la plus grande partie de ma vie s’est déroulée à Agboville, ville dans laquelle j’ai fait mes études primaires et secondaires. Avant 2012, mes passages à La perle des lagunes n’étaient que de courte durée. En octobre 2012, alors que j’avais décroché le baccalauréat quelques mois plus tôt, je me suis installé à Abidjan en vue d’y poursuivre mes études universitaires à l’Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest (UCAO). J’habitais dans la commune de Yopougon alors que mon université se situait à Cocody. Le long trajet et les embouteillages interminables faisaient de mon chemin un véritable calvaire, tant les pertes de temps et d’énergie étaient à leur paroxysme. J’ai donc décidé de rechercher une résidence aux alentours de l’université ou du moins dans la commune de Cocody. À cette fin, je pris des recommandations auprès de certains amis, et l’un d’entre eux me parla des appartements du Centre Culturel Comoé. « Comoé ? Ce nom ressemble étrangement à celui du fleuve. » Me suis-je dis la première fois. En arrivant au centre, tout le monde avait une attitude peu commune : une bonne humeur perceptible à des kilomètres, un sourire permanent et une envie de communiquer [...]