LES CONFINES DU FLEUVE (2) : UN SUPER-HEROS SUPER BUSY

Passer toutes ses journées à la maison, pour quelqu’un qui est toujours dehors est presqu’un exploit. Tel est mon cas depuis le 15 mars. En effet, suite à l’arrivée du Covid_19 en Côte d’Ivoire et de toutes les restrictions et mesures qui l’accompagnent, j’ai préféré me mettre en auto-confinement chez moi, enfin chez mes parents (mdr), le temps que les choses se tassent. Cependant, bien que ce confinement soit volontaire, il n’en demeure pas moins difficile. Etant étudiant, avant je sortais pour aller en cours, à l’Eglise, au Centre Culturel Comoé, voir des ami(e)s, mais maintenant je dois rester à la maison. La première semaine fut bien évidemment un peu difficile pour moi car j’ai eu l’impression d’avoir 48h par jour au lieu de 24h et je ne savais pas trop quoi faire de tout ce temps libre même si paradoxalement je me plaignais avant le début du confinement d’être un peu trop occupé. Alors j’ai décidé de profiter de cette pseudo retraite pour faire tout ce que je n’avais pas le temps de faire : du bricolage avec mon père aux jeux vidéo en passant par des exercices physiques (fitness) et les cours que je n’ai pas encore lus [...]

LES CONFINES DU FLEUVE (1) : EN MODE SAMU

Confinement, réclusion forcée. Il s’agit de terme et d’expression que l’on entend depuis quelques mois, partout où nous nous trouvons. De Wuhan (Chine) jusqu’à Abidjan (Côte d’Ivoire) en passant par la Lombardie (Italie). Le confinement ou réclusion forcée, mis en place pour stopper la propagation du Covid-19 a bouleversé nos manières de vivre au quotidien. Généralement, nous avons tous des périodes de réclusion qui sont liées à notre propre volonté de passer du temps avec nous-mêmes. Mais nous ne sentons aucune contrainte car notre liberté de sortir et de voir le monde n’est pas entravée. Mon confinement a un accent particulier, puisque j’ai adhéré dès le départ à la théorie du SAMU. Elle indiquait que nous ne sommes pas en prison et de ce fait nous devrions garder nos habitudes quotidiennes. Charles Albert AHIWA Etant donc dans cette logique, j’ai débuté ma période de réclusion forcée, par l’organisation d’un emploi du temps. Il m’a permis d’avoir du temps pour Dieu, pour les autres et enfin pour moi. N’ayant pas changé d’habitude de réveil, dès sept heures du matin, je me lève et je commence par confié la journée nouvelle au Seigneur. En cours de journée, je consacre [...]