Allo, ici cité Mermoz
À toi, mon ami. En rédigeant cette lettre, j’ai préféré te la rendre en une dédicace. Cela fait un moment que nous avions fait connaissance et dès les premiers moments de notre rencontre à Comoé, j’ai su qu’on serait des amis. L’amitié a cette particularité de l’entretenir. D’abord, je vais bien, je tiens à te remercier pour tes intentions et tes prières pour ma santé. Je le savais ! Et même-ci certains disent « ... on s’en fout de corona... », nous devrions respecter les mesures barrières. Pour la petite histoire, dans l’euphorie due à la nouveauté de cette pandémie et ses mesures drastiques de préventions nous avions été éloignés. Ce trimestre de confinement a été premièrement soulageant (nous étions en pleine semaine de composition). Très vite la routine et la précarité avaient pris le dessus sur ce semblant de vacance. Au fait, comme je te l’avais dit, je suis resté en résidence universitaire puisque je l’avais trouvé très animée. Le manque d’alternative avait plongé les étudiants à se tourner vers les sports ou aux jeux collectifs et la fermeture du restaurant de la cité a conduit à la spéculation sur la nourriture qui elle-même n’était plus de qualité. Même-ci dans la [...]